Jeunes sur les C.A. des Société d'État : Force jeunesse se réjouit de la prise de position du PLQ

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15.05.2016

PLACE DES JEUNES

Jeunes sur les C.A. des Société d'État : Force jeunesse se réjouit de la prise de position du PLQ

Réunis en Conseil général à Drummondville, les membres du Parti Libéral du Québec ont adopté à une forte majorité une résolution proposant la création d’un siège dédié aux jeunes de moins de 35 ans sur les conseil d’administration des sociétés d’État. Cette position est défendue depuis plusieurs années par l’organisme Force Jeunesse qui y voit la seule solution viable pour assurer une représentation minimale des jeunes dans les sphères décisionnelles.

Le vote des militants du PLQ intervient deux jours après la présentation du Projet de loi 98 par la ministre de la Justice Stéphanie Vallée, qui propose d’introduire l’obligation pour les ordres professionnels de réserver au moins un siège à leur relève. « C’est un message fort qui est envoyé, car il s’ajoute aux précédentes demandes et les renforce. Il n’y a plus aucun obstacle à agir, car le gouvernement peut de toute évidence compter sur le soutien affirmé des militants de son propre parti », souligne Nolywé Delannon, présidente de Force Jeunesse.

Les voix favorables à la création d’un siège dédié aux moins de 35 ans n’ont cessé de se multiplier. La CAQ et le PQ, les ailes jeunesse des principaux partis politiques, ainsi que de nombreuses organisations de la société civile telles que des syndicats et associations étudiantes ont publiquement pris position en faveur d’une telle mesure. « Il y a un momentum, c’est incontestable. Ne pas agir, c’est renoncer à entendre qu’au sein de la société québécoise il y a désormais un consensus sur la question, qui transcende les clivages partisans. Nous ne pouvons envisager que le gouvernement reste sourd à cette volonté de changement et opte pour le statu quo », relève Mme Delannon.
L’organisme Force Jeunesse sera très attentif aux annonces que fera le gouvernement lors du dévoilement de sa Stratégie d’action jeunesse à l’automne prochain. Ce document ne pourra pas faire l’impasse sur la question de la représentativité des jeunes dans les sphères décisionnelles et de la préparation d’une relève d’administrateurs publics compétents.

Créé en 1998, Force Jeunesse est un regroupement de jeunes travailleurs visant la défense et l’amélioration des conditions de travail et des perspectives d’emploi de la relève dont les membres sont à la fois des associations et des individus. L’équité intergénérationnelle et une préoccupation pour l’avenir collectif de notre société sont au cœur des valeurs défendues par l’organisation.


Projet de loi 98 : Force Jeunesse salue les mesures annoncées par la ministre Vallée

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11.05.2016

PLACE DES JEUNES

Projet de loi 98 : Force Jeunesse salue les mesures annoncées par la ministre Vallée

Force Jeunesse salue les mesures annoncées par la ministre Vallée dans le projet de loi 98 qui visent à améliorer la représentativité des jeunes au sein des conseils d’administration des ordres professionnels. L’organisme qui milite depuis plusieurs années pour une plus grande représentation des jeunes dans les lieux décisionnels y voit un geste important de la part du gouvernement et espère que cette action ouvrira la voie à d’autres mesures allant dans le même sens.

En obligeant chaque ordre professionnel à nommer un administrateur additionnel parmi ses membres lorsqu’aucun d’eux n’est inscrit au Tableau depuis dix ans et moins, le gouvernement du Québec pose pour la première fois un geste clair permettant de garantir une représentation minimale de la relève dans nos lieux décisionnels. « C’est par des actions concrètes, notamment la création de sièges dédiés à des jeunes sur les conseils d’administration relevant de l’État québécois, que le gouvernement démontrera sa détermination à s’attaquer au problème de la sous-représentation des jeunes dans nos lieux décisionnels. L’annonce d’aujourd’hui est un pas dans la bonne direction et montre bien que de telles mesures sont nécessaires si l’on veut effectivement changer la donne en matière de représentativité des jeunes et former une relève d’administrateurs publics compétents » a déclaré Nolywé Delannon, présidente de Force Jeunesse.

Depuis plusieurs années, l’organisme presse le gouvernement d’agir dans ce dossier suite aux résultats accablants d’une étude démontrant que les jeunes de moins de 35 ans représentent moins de 1% des administrateurs des sociétés d’État québécoises. « Force Jeunesse continuera à assurer une vigilance sur les initiatives gouvernementales à ce sujet, particulièrement lors du dépôt de la Stratégie d’action jeunesse cet automne. Nous espérons que le premier ministre renforcera l’elan donné par sa ministre de la Justice en choisissant l’avenue de la création d’un siège dédié comme le réclament désormais la majorité des partis politiques et groupes de la société civile interpellés sur le sujet » a conclu Mme Delannon.

Créé en 1998, Force Jeunesse est un regroupement de jeunes travailleurs visant la défense et l’amélioration des conditions de travail et des perspectives d’emploi de la relève dont les membres sont à la fois des associations et des individus. L’équité intergénérationnelle et une préoccupation pour l’avenir collectif de notre société sont au cœur des valeurs défendues par l’organisation.


Dévoilement de la politique québécoise de la jeunesse : Force Jeunesse rassuré pour les jeunes travailleurs, mais inquiet de leur représentation dans les lieux décisionnels publics

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30.03.2016

CONDITIONS DE TRAVAIL ET PLACE DES JEUNES

Dévoilement de la politique québécoise de la jeunesse : Force Jeunesse rassuré pour les jeunes travailleurs, mais inquiet de leur représentation dans les lieux décisionnels publics

En réaction au dévoilement de la Politique québécoise de la jeunesse, l’organisme Force Jeunesse désire saluer la volonté du gouvernement du Québec de s’attaquer enfin aux inégalités envers les jeunes sur le marché du travail, notamment en mettant fin aux clauses de disparités de traitement. Cependant, l’organisme déplore avec vigueur l’absence de mesures et de volonté politique pour améliorer la présence des jeunes dans les lieux décisionnels publics, particulièrement au sein des conseils d’administration des sociétés d’État.

Clauses de disparités de traitement
Bien que les clauses de disparités de traitement, dites « clauses orphelin », soient interdites au Québec depuis 2001, de nombreux jeunes se retrouvent encore touchés par des mesures discriminatoires basées sur leur date d’embauche, ce qui les défavorise indirectement en raison de leur âge. Le gouvernement fait donc un pas dans la bonne direction en annonçant son intention de s’attaquer à ces clauses, y compris par des mesures législatives ou règlementaires. «Depuis plusieurs années, Force Jeunesse assure une vigilance constante sur les mesures d’iniquité envers les jeunes travailleurs québécois. Or, l’on constate que l’interdiction prévue par la loi sur les normes du travail est contournée puisque les clauses de disparités de traitement touchent désormais les régimes de retraite et les assurances collectives. Le gouvernement trouvera en nous des alliés déterminés s’il désire sérieusement mettre fin à ces discriminations », souligne Mme Delannon, présidente de Force Jeunesse.

Place des jeunes dans les lieux décisionnels publics
Toutefois, c’est avec étonnement que l’organisme n’a trouvé aucune mention des intentions du gouvernement d’assurer une plus grande représentation de la jeunesse au sein des lieux décisionnels publics. Force Jeunesse est interpellé par le fait qu’une politique qui s’étend sur 96 pages fasse le silence sur cette problématique pourtant décriée par la majorité des organismes jeunesse, des partis d’opposition et des représentants du milieu des affaires. « Les jeunes représentent moins de 1% des administrateurs de nos sociétés d’État, ce qui est dérisoire. Comment peut-on ignorer une situation aussi préoccupante qui nuit considérablement à la préparation d’une relève d’administrateurs publics compétents ? Le gouvernement avait une occasion unique de montrer l’exemple en prenant des engagements forts à ce niveau, or il nous est proposé des mesures très timides qui ne sont pas à la hauteur des enjeux » a soutenu Mme Delannon. Rappelons que l’organisme avait proposé comme solution la création d’un siège dédié à un jeune de moins de 35 ans sur les conseils d’administration des sociétés d’État.

Force Jeunesse espère que des correctifs importants seront apportés à cet égard lors du lancement de la Stratégie d’action jeunesse prévu cet automne. Cela est absolument nécessaire si le gouvernement entend susciter l’adhésion des jeunes à une politique qui, alors qu’elle fixe le cap jusqu’en 2030, ne peut faire abstraction de cet enjeu majeur.

Créé en 1998, Force Jeunesse est un regroupement de jeunes travailleurs visant la défense et l’amélioration des conditions de travail et des perspectives d’emploi de la relève dont les membres sont à la fois des associations et des individus. L’équité intergénérationnelle et une préoccupation pour l’avenir collectif de notre société sont au cœur des valeurs défendues par l’organisation.


Budget Leitao : Force Jeunesse en attente du dévoilement de la nouvelle Stratégie d'action jeunesse

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17.03.2016

BUDGET PROVINCIAL

Budget Leitao : Force Jeunesse en attente du dévoilement de la nouvelle stratégie d'Action Jeunesse

Force Jeunesse réagit au budget Leitão dévoilé aujourd’hui en regrettant la diminution de près de 30% de l’enveloppe accordée à la Stratégie d’action jeunesse 2016-2021, en comparaison avec celle de 2009-2014. L’organisme s’inquiète des conséquences de cette diminution et espère être rapidement rassuré lors du dévoilement de la Stratégie d’action jeunesse prévue ce printemps. L’organisme déplore également le maintien d’un gel d’embauche nuisible à la formation de la relève dans la fonction publique. Par ailleurs, Force Jeunesse se réjouit de constater que le gouvernement maintient le cap en finançant adéquatement le Fonds des générations, outil essentiel de contrôle de la dette publique.

Stratégie d’action jeunesse
Force Jeunesse rappelle que l’enveloppe accordée à la Stratégie d’action jeunesse pour les années 2009-2014 représentait 250 millions de dollars. En la faisant chuter à 181 millions pour les cinq prochaines années, ce sont des dizaines d’initiatives et d’organismes jeunesse dynamiques qui pourraient se voir amputés de leurs moyens d’action. « Nous sommes inquiets de constater une telle diminution de cette enveloppe essentielle au soutien des initiatives portées par la jeunesse québécoise. Nous espérons toutefois que le gouvernement saura faire des annonces fortes lors du dévoilement de sa Stratégie d’action jeunesse, prévu dans les prochaines semaines, en réponse aux attentes élevées des organismes jeunesse » a souligné Nolywé Delannon, présidente de Force Jeunesse. L’organisme sera particulièrement attentif aux mesures gouvernementales qui permettront d’assurer une présence effective des jeunes dans les lieux décisionnels ainsi qu’un rapprochement des jeunes avec leurs institutions démocratiques.

Fonds des générations : un outil efficace qui fait ses preuves
Il importe de souligner que le Fonds des générations en est à sa 10e année d’existence. Cet outil essentiel de contrôle de la dette commencera à porter fruit en contribuant à diminuer, dès le 31 mars 2016, le ratio de la dette brute par rapport au PIB, offrant ainsi une marge de manœuvre budgétaire aux générations futures. « Pour Force Jeunesse, qui fut partie prenante à une coalition de groupes jeunesse réclamant la création du Fonds des générations, il demeure toutefois indispensable que cette marge de manœuvre serve à assurer un maintien, voire un développement de nos services publics, et non pas à financer des mesures d’allègement fiscal » rappelle Mme Delannon. À cet égard, Force Jeunesse souligne le réinvestissement annoncé en éducation, après les compressions subies au cours des deux dernières années, et espère que le gouvernement intensifiera les efforts en ce sens.

Gel d’embauche dans la fonction publique : un frein important au maintien de l’expertise interne
La reconduction du gel d’embauche dans la fonction publique préoccupe Force Jeunesse alors que, de l’aveu même du gouvernement, il est nécessaire de renforcer l’expertise interne des ministères et organismes publics à la lumière des nombreux projets et investissements annoncés dans le budget. Ce gel d’embauche apparaît particulièrement préjudiciable à la formation d’une relève forte et diversifiée au sein de la fonction publique.

Créé en 1998, Force Jeunesse est un regroupement de jeunes travailleurs visant la défense et l’amélioration des conditions de travail et des perspectives d’emploi de la relève dont les membres sont à la fois des associations et des individus. L’équité intergénérationnelle et une préoccupation pour l’avenir collectif de notre société sont au cœur des valeurs défendues par l’organisation.


Renouvellement de la politique québécoise sur la jeunesse

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17.06.2015

POLITIQUE QUÉBÉCOISE SUR LA JEUNESSE

Renouvellement de la politique québécoise sur la jeunesse

Force Jeunesse salue l’annonce effectuée aujourd’hui par le Premier ministre du Québec, responsable des dossiers jeunesses, relative au lancement de consultations publiques menant au renouvellement de la Politique québécoise de la jeunesse.

Bien que l’annonce soit tardive, l’organisme voit d’un bon oeil l’exercice proposé et participera aux consultations de cet automne avec pour objectif de contribuer à la réflexion autour de deux enjeux majeurs : la présence des jeunes dans les lieux décisionnels et le traitement équitable au travail entre les générations.

Cette démarche de consultations met de l’avant plusieurs grands thèmes importants pour la jeunesse québécoise dont l’objectif, le souhaite-t-on, est d’assurer l’équité intergénérationnelle, principe qui est au cœur des revendications de Force Jeunesse. Cependant, l’organisme dénote le peu d’attention accordée à l’enjeu essentiel de la place des jeunes au sein des lieux décisionnels, notamment sur les conseils consultatifs gouvernementaux et les conseils d’administration des sociétés d’État. « Lorsque l’on observe que la tranche d’âge des 18 à 35 ans n’occupait que 0,07% des sièges des conseils d’administration des sociétés d’État québécoises en 2013, il est tout à fait juste d’affirmer que les jeunes sont absents de ces lieux de prise de décisions primordiales. Le gouvernement devra traiter de cet enjeu avec emphase lors des consultations et Force Jeunesse se fera un point d’honneur de mener la charge à cet effet », souligne Nolywé Delannon, présidente de Force Jeunesse.

Rappelons qu’après avoir analysé un échantillon de 22 conseils d’administration de sociétés d’État, Force Jeunesse en était arrivé à la triste conclusion qu’en plus de la faible représentation des jeunes, l’âge moyen d’entrée sur ces instances dépassait les 50 ans. « Cette situation pose un problème majeur dans la mesure où le Québec ne pourra pas se priver d’une relève d’administrateurs publics compétents et expérimentés, particulièrement en tenant compte du contexte démographique de notre société », rappelle Mme Delannon.

En matière d’équité intergénérationnelle au travail, Force Jeunesse réaffirme l’importance de poursuivre la lutte pour éradiquer les clauses de disparité de traitement. Si le document de consultations présenté par le gouvernement évoque la bonne volonté des employeurs et syndicats pour enrayer celles-ci, Force Jeunesse souligne la persistance de conditions défavorables aux jeunes employés. « Une vigilance est nécessaire pour identifier les nouvelles formes que peuvent prendre les clauses de disparité et une intervention législative demeurera primordiale quant à l’application spécifique de ces clauses dans la gestion des régimes de retraite », rappelle Mme Delannon.

En conclusion, Force Jeunesse désire appeler tous les groupes jeunes de la société civile à participer à l’exercice en vue d’assurer un dialogue et des échanges enrichissants qui permettront de créer une politique québécoise de la jeunesse à l’image ceux qu’elle visera.


Une laïcité seulement applicable aux jeunes?

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15.01.2015

FORCE JEUNESSE

Une laïcité seulement applicable aux jeunes?

Lettre de Force Jeunesse : Damien Auger, président de Force Jeunesse, réagit au débat concernant l’utilisation d’une clause « grand-père » dans le projet de Charte de la laïcité de certains élus du Parti Québécois.

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La nouvelle mouture du projet de Charte de la laïcité de Bernard Drainville a fait couler beaucoup d’encre depuis quelques jours. Au centre de cette proposition se trouve une « clause grand-père » qui donnerait aux travailleurs déjà à l’emploi de l’État des droits acquis leur permettant de porter des signes religieux. Seuls les travailleurs embauchés après une date déterminée seraient donc soumis à l’interdiction d’afficher leur religion.

Qu’on la nomme « clause grand-père », « clause de droit acquis » ou autrement, cette clause demeure au fond une clause de disparité de traitement : on discrimine contre les nouveaux employés de l’État, souvent des jeunes, en leur offrant des conditions d’emploi moins favorables qu’aux travailleurs embauchés avant eux. C’est précisément le genre d’iniquité intergénérationnelle contre laquelle Force Jeunesse milite depuis sa création.

Alors que les gouvernements, libéraux comme péquistes, ont soutenu que ce genre de clause n’était pas souhaitable dans des conventions collectives, voici que Bernard Drainville propose son utilisation dans une loi et que Jean-François Lisée se prononce en faveur de ce type de discrimination dans un article publié sur son blog le 16 janvier 2015.

Il y a quelques années à peine, nos élus ont considéré ces « clauses orphelins » suffisamment discriminatoires pour que l’on modifie la Loi sur les normes du travail afin de les interdire officiellement. La discrimination qui existait fréquemment à l’époque consistait en une différence de rémunération ou de prestation de retraite en vertu des conventions collectives lorsqu’un nouveau travailleur, souvent un jeune, n’avait pas accès aux mêmes échelles salariales et mêmes conditions de travail sur la simple base de sa date d’entrée en poste.
Aujourd’hui, la disparité de traitement proposée prend un autre sens : c’est l’accès à l’emploi au sein de la fonction publique que l’on vient restreindre. Sous la nouvelle Charte de la laïcité proposée, deux classes de travailleurs seraient créées : une première classe pouvant porter des signes religieux sur le lieu de travail et une seconde classe ne pouvant pas, sur la seule base arbitraire de la date d’entrée en vigueur de la charte en question. Pour Force Jeunesse, toute forme de discrimination basée sur la date d’embauche d’un travailleur est inacceptable et nous déplorons que des élus formulent de telles propositions.

Il est important de souligner que dans ce débat, certains acteurs ont pris position dans le même sens que Force Jeunesse. Sans commenter le projet de Charte de la laïcité sur le fond, nous saluons les sorties publiques d’Alexandre Cloutier et de Louise Beaudoin, qui ont affirmé d’entrée de jeu qu’une telle clause de disparité de traitement ne devrait pas faire partie du projet. Rappelons par ailleurs que jusqu’à maintenant, le gouvernement de Philippe Couillard ne s’est pas encore exprimé sur l’utilisation d’un tel type de clause dans le futur projet de loi sur la laïcité qu’il entend déposer.

Si la seule manière de rendre une Charte de la laïcité acceptable à certains est d’y inclure des mesures discriminatoires envers les jeunes, peut-être faut-il revoir le fond de la question concernant sa mise en œuvre au sein de la fonction publique.

Damien Auger
Président de Force Jeunesse


Projet de loi fédéral C-23 : 25 Organismes jeunesse contre le projet de loi amendé

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07.05.2014

PROJET DE LOI FÉDÉRAL C-23

25 Organismes jeunesse contre le projet de loi amendé

À l’occasion de l’étude du projet de loi C-23 par le comité sénatorial, un regroupement de jeunes et d’organismes non partisans dont la mission est de favoriser la participation des citoyens à la vie démocratique souhaitent exprimer leur inquiétude devant les modifications proposées par le gouvernement Harper. Tout comme un nombre croissant d’organisations de la société civile, de citoyens, d’éditorialistes et d’experts internationaux, ils manifestent leur préoccupation quant à l’impact du projet de loi fédéral C-23 sur la santé de la démocratie au Canada.

« Ce projet, qui risque d’influencer à la baisse la participation électorale des jeunes, est d’autant plus inquiétant que le taux de participation électorale des jeunes est déjà en recul depuis 40 ans. C’est encore plus vrai pour les jeunes autochtones et ceux issus des communautés culturelles. Aux élections fédérales de 2011, 61,2 % des jeunes de 18 à 24 ans n’ont pas voté », déplore Cathy Wong, membre et ex-présidente du Forum jeunesse de l’Île de Montréal.

Éducation citoyenne des jeunes électeurs
Le gouvernement fédéral propose de restaurer le mandat d’éducation citoyenne d’Élections Canada, tout en le limitant désormais aux jeunes de moins de 18 ans, ceux qui n’ont pas encore obtenu le droit de voter. Il s’agit d’une étape positive, car le gouvernement rétablit les programmes d’éducation civique qui étaient abolis par le projet de loi initial.

« Il est cependant essentiel que le mandat d’éducation d’Élections Canada implique aussi les jeunes électeurs âgés de 18 à 35 ans. Sinon, qui encouragera la participation électorale de ce groupe d’âge, reconnu comme étant celui qui vote le moins ? Qui proposera des solutions à leur démobilisation et à leur désengagement ? Qui collectera des données et produira des recherches sur les pratiques innovantes en matière de participation citoyenne ? Élections Canada pourra-t-il mener des programmes d’éducation citoyenne à l’extérieur des campagnes électorales ? Si Élections Canada est dépouillé de ce mandat, quel acteur impartial prendra la relève ? », questionne Widia Larivière, cofondatrice de la branche québécoise du mouvement autochtone Idle No More.

L’encouragement au vote des 18 à 35 ans serait-il désormais porté par les partis politiques? Certes, ceux-ci ont un rôle important à jouer dans l’éducation civique. Cependant, une enquête nationale a estimé que seulement 40 % des jeunes de 18 à 34 ans ont été rejoints par les partis politiques, contre 75 % chez les 65 ans et plus. « Cela démontre l’importance de pouvoir compter sur une institution non partisane comme Élections Canada qui déploie un maximum d’efforts pour rejoindre tous les bassins, toutes les catégories d’électeurs. En ce sens, il nous paraît important qu’Élections Canada poursuive son rôle de facilitateur auprès des représentants de la société civile, et continue son mandat d’éducation à la démocratie auprès des jeunes électeurs de 18 à 35 ans », plaide Mountagha Sow, président du Conseil jeunesse de Montréal.

Legs aux futures générations
Tous les efforts mis pour stimuler l’intérêt des jeunes à la démocratie, pour augmenter leurs connaissances sur la politique ou encore pour favoriser leur participation, peuvent contribuer à améliorer leur taux de participation électorale. Des études montrent que les jeunes développent l’habitude de voter lorsqu’ils le font au cours des deux premières élections pour lesquelles ils sont habilités à voter. Si ces premiers rendez-vous sont manqués, il est plus probable que ces jeunes électeurs ne se présenteront pas aux urnes en vieillissant. Ainsi, à titre de signataires, nous croyons ardemment que la participation électorale des jeunes Canadiens mérite d’être valorisée et facilitée. Les jeunes représentent les forces vives de notre démocratie et son avenir. Si nous ne nous préoccupons pas de leur participation, c’est la légitimité même de notre processus électoral qui sera affaiblie.

  • Le regroupement de jeunes et d’organismes est constitué de :
    Geneviève Baril, directrice des compétences et de la mobilisation citoyenne de l’Institut du Nouveau Monde
    Alexandre Blanchette, président du Forum jeunesse Estrie
    Jonathan Bouchard, président de la Fédération étudiante universitaire du Québec
    Michelle Briand, présidente de la Table jeunesse de l’Outaouais
    Élise-Ariane Cabirol, présidente de la Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec
    Benoît Collette, président de la Commission jeunesse du Bas-St-Laurent
    Marc-Olivier Cyr, membre du Forum jeunesse de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent
    Yannick-Carl Demers, président du Forum jeunesse Laval
    Kimberlee Desormeaux et Ericka Alnéus, coprésidentes de Génération d’idées
    Lyne Doth, présidente du Forum jeunesse des Laurentides
    Stéphanie Fortin, présidente du Forum jeunesse Mauricie
    Sarah Girouard, présidente du Forum jeunesse de l’île de Montréal
    James-Alexander Keays, président de la Commission jeunesse Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
    Eliane Laberge, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec
    Eloi Lafontaine-Beaumier, président de Force Jeunesse
    Widia Larivière, militante algonquine et cofondatrice de la branche québécoise du mouvement autochtone Idle No More
    Dominique Masse, présidente du Forum jeunesse Lanaudière
    Melissa Mollen Dupuis, militante innue et cofondatrice de la branche québécoise du mouvement autochtone Idle No More
    Anne-Marie Nadeau, présidente du Forum jeunesse Abitibi-Témiscamingue
    David Pilon, président du Forum jeunesse Montérégie-Est
    Maxime Plamondon, président du Forum jeunesse de la région de la Capitale-Nationale
    Cynthia Ruest, présidente du Regroupement action jeunesse 02
    Mountagha Sow, président du Conseil jeunesse de Montréal
    Francis Turcotte, président du Forum jeunesse Côte-Nord
    Frédérick Vallières, président du Forum jeunesse régional Chaudière-Appalaches
    Marie-Pier Vincent, présidente du Forum jeunesse Centre-du-Québec
    Cathy Wong, membre et ex-présidente du Forum jeunesse de l’Île de Montréal


Les jeunes s'imposent lors des élections provinciales

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28.03.2014

BUDGET PROVINCIAL

Les jeunes s'imposent lors des élections provinciales

C’est aujourd’hui que s’ouvrent les premiers bureaux de vote dans les établissements d’enseignement postsecondaire et les jeunes mobilisent leurs troupes afin d’inciter l’ensemble de la jeunesse du Québec à se rendre aux urnes.

En effet, les 28 mars, 1, 2 et 3 avril prochain, les étudiants auront l’opportunité de voter pour leur circonscription d’origine, et ce, peu importe l’endroit où se situe leur campus respectif. La dernière modification de la Loi électorale, qui permet le vote hors circonscription sur les campus, est une chance unique pour les étudiants d’exercer leur droit démocratique. « Cette nouvelle mesure est l’occasion pour les étudiants de montrer qu’ils ne peuvent être écartés du débat public, » soutiennent les porte-paroles des organismes jeunes.

Pour ces derniers, comptant le comité des jeunes de la FTQ, Force Jeunesse, le comité national des jeunes de la CSN, l’Institut du Nouveau Monde (INM), de la Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec (TCFJRQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), la participation électorale est le moyen privilégié de se faire entendre. « Plus les jeunes s’imposeront lors des élections, plus les politiciens devront s’occuper des enjeux qui les touchent », affirment-ils.

Ainsi, les groupes souhaitent que les enjeux qui touchent la jeunesse soient bien présents dans la sphère publique.

Le taux de participation des jeunes est passé de 36 % en 2008 à 62 % en 2012. L’ensemble des organismes entend bien transformer cette grande avancée en une tendance pour l’avenir.

Liste des porte-paroles :

  • Éloi Beaumier-Lafontaine, président, Force Jeunesse (FJ)
  • Maxime Sabourin, président, Comité des jeunes de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (CJ-FTQ)
  • Anick Ferland, Comité national des jeunes de la Confédération des syndicats nationaux (CNJ-CSN)
  • Éliane Laberge, présidente, Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
  • Tierry Morel-Laforce, vice-président exécutif, Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)
  • Geneviève Baril, directrice, développement des compétences et de la mobilisation citoyennes, Institut du Nouveau Monde (INM)
  • Élise-Ariane Cabriol, présidente, Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec (TCFJRQ)

SOURCE : Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)


Appel de candidatures du Conseil jeunesse de Montréal

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05.03.2014

Appel de candidatures du Conseil jeunesse de Montréal

Le Conseil jeunesse de Montréal souhaite vous informer du lancement d’une campagne de recrutement de nouveaux membres bénévoles, du 5 mars au 2 avril 2014. à l’intention des résidents de 16 à 30 ans du secteur Ouest de la Ville, constitué des arrondissements d’Ahuntsic-Cartierville, de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève, de Lachine, de Saint-Laurent, Pierrefonds-Roxboro et du Sud-Ouest.
Le détail de la campagne vous est présenté dans le document téléchargeable en cliquant ici ou en visitant l’adresse suivante bit.ly/CjM_recrut-2014.
Si vous connaissez quelqu’un que l’implication pourrait intéresser, merci de lui partager l’appel de candidatures. !


Lancement de la plateforme de revendications de Force Jeunesse

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01.03.2014

FORCE JEUNESSE

Lancement de la plateforme de revendications de Force Jeunesse

Force Jeunesse présente sa plateforme de revendication pour les élections générales provinciales en cours. L’organisme identifie des enjeux clés pour le maintien de l’équité intergénérationnelle au Québec et demande aux partis politiques en lice de prendre des engagements clairs. Les revendications couvrent quatre thèmes : les finances publiques, l’épargne et la retraite, les pratiques de gouvernance et la place des jeunes.

Force Jeunesse s’inquiète de la situation budgétaire actuelle du Québec. En effet, le retour à un budget équilibré, initialement annoncé pour 2013-2014, tarde à se réaliser. Maintenant prévu pour 2015-2016, l’objectif demeure ambitieux compte tenu des lourds efforts de réduction de dépenses de programmes qu’il sous-tend et de l’absence de provision pour éventualité, au cas où la croissance des revenus anticipée ne serait pas au rendez-vous. « Il est primordial de poursuivre les efforts de contrôle des dépenses et de remboursement de la dette afin de mettre fin à ces transferts de mauvaises dettes aux générations futures », affirme M. Eloi Lafontaine Beaumier, président de Force Jeunesse. De plus, l’organisme estime que toute marge de manoeuvre budgétaire à venir devrait servir prioritairement à la modernisation de l’économie et à la réduction de la dette. C’est pourquoi Force Jeunesse demande à ce que les formations politiques en lice :

  • S’engagent à tout mettre en œuvre pour atteindre l’équilibre budgétaire en 2015-2016 ;
  • Identifient comment elles comptent combler l’écart à résorber de 530 M$ subsistant pour l’année budgétaire 2015-2016 ;
  • Présentent un plan clair et chiffré de réduction des dépenses de programmes expliquant comment elles comptent atteindre les cibles prévues dans le plus récent budget ;
  • S’engagent à maintenir le Fonds des générations ;
  • Respectent la cible de réduction de la dette provenant des déficits cumulés établie au budget 2010-2011 ;
  • S’engagent à occuper tout espace fiscal que pourrait éventuellement libérer le gouvernement fédéral ;
  • S’engagent à étudier la suspension temporaire des travaux de développement du projet hydroélectrique La Romaine, de manière à maximiser les dividendes versables par Hydro-Québec au cours des dix prochaines années ;
  • S’engagent à consacrer les premières marges de manœuvre budgétaires disponibles à moderniser le tissu industriel québécois afin de construire les bases d’une croissance économique stable pour les dix à trente prochaines années ;
  • S’engagent à augmenter les versements au Fonds des générations afin de rattraper le retard des dernières années et de respecter, voire dépasser, les cibles de remboursement de la dette adoptées en 2010-2011.

Force Jeunesse considère également très préoccupant la situation de l’épargne-retraite au Québec. En effet, les régimes de retraite complémentaires existants sont malmenés par la démographie, l’incertitude économique et l’allongement de la durée de vie. Le rapport D’Amours, dévoilé en avril 2013, démontre abondamment comment le cadre de gouvernance actuel de ces régimes n’encourage pas une gestion prudente et équitable envers les prochaines générations. C’est pourquoi les discussions en cours portant sur ces enjeux au sein des Forums de travail institués par le gouvernement précédent doivent se poursuivre. En parallèle, le marché du travail évolue et les jeunes travailleurs ont de moins en moins accès à un régime de retraite offert par l’employeur. Souvent, ce régime est moins généreux et sécuritaire que celui de leurs parents. Les autres véhicules d’épargne-retraite actuels ne suffisent pas : REER et économies personnelles ne constituent pas des solutions de rechange viables et les régimes publics (Régime de rentes du Québec, régimes fédéraux) n’offrent, dans leur forme actuelle, qu’une couverture limitée.

« Des ajustements importants sont nécessaires à l’écosystème des outils d’épargne-retraite pour que l’ensemble embrasse pleinement les nouvelles réalités du marché du travail et offre aux prochaines générations des bénéfices équivalents à ceux de leurs prédécesseurs », soutient Eloi Lafontaine Beaumier.

Force Jeunesse demande donc que les formations politiques en lice :

  • S’engagent à maintenir les Forums de travail sur les retraites et à ce que ces derniers mènent à terme leurs travaux d’ici à l’automne 2015 ;
  • S’engagent à interdire les clauses de disparité de traitement dans la Loi sur les régimes complémentaires de retraite ;
  • Entament une réflexion plus large sur l’avenir du système de retraite et les transformations du marché du travail en partenariat avec les acteurs ayant participé aux forums de travail ;
  • Identifient les meilleurs outils d’épargne collective adaptés aux nouvelles dispositions du marché du travail québécois et proposent des mesures, des incitatifs et une législation adéquate en vue d’accroître leur portée.

Finalement, alors que l’état des finances publiques entraîne des choix difficiles, Force Jeunesse demande une plus grande transparence dans la présentation de la situation économique et financière du Québec, notamment en réponse aux plus récentes recommandations du vérificateur général. Par ailleurs, dans la mesure où ces choix auront des répercussions majeures et à long terme sur le visage du Québec de demain, il est nécessaire que les prochaines générations soient dès aujourd’hui impliquées dans ces décisions. En ce sens, un prochain gouvernement devra utiliser les instances décisionnelles publiques existantes – en commençant par les conseils d’administration de ses sociétés publiques – pour impliquer de plus près les jeunes dans la gouvernance publique.

C’est pourquoi Force Jeunesse demande à ce que les formations politiques en lice :

  • S’engagent à mettre en place un mécanisme garantissant que sont produites, à tous les cinq ans, des projections budgétaires à moyen et long terme des finances du gouvernement du Québec ;
  • S’engagent à produire, dans le cadre de l’exercice budgétaire et financier du gouvernement, une analyse des impacts des mesures budgétaires inspirée de la comptabilité générationnelle.

Créé en 1998, Force Jeunesse est un regroupement de jeunes travailleurs visant la défense et l’amélioration des conditions de travail et des perspectives d’emploi de la relève dont les membres sont à la fois des associations et des individus. L’équité intergénérationnelle et une préoccupation pour l’avenir collectif de notre société sont au cœur des valeurs défendues par l’organisation.