Budget provincial 2022-2023 : La jeunesse reste sur sa faim
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22.03.2022
BUDGET DU QUÉBEC 2022-2023
Budget provincial 2022-2023
La jeunesse reste sur sa faim
Québec, le 22 mars 2022 –Force Jeunesse est surprise que plusieurs secteurs, pourtant prioritaires pour la jeunesse, brillent par l’absence de nouvelles mesures dans le budget du Québec 2022-2023 (le Budget). Parmi les grands négligés; la santé mentale, le logement, l’environnement et les mesures de rétention pour faire face à la pénurie de la main-d’œuvre.
« Nous nous questionnons sur la pertinence d’allouer ponctuellement 500 $ par personne alors que ces 3,2 milliards $ pourraient être mieux utilisés pour assurer le bien-être de la population en misant davantage en environnement, en santé et en logement. Le manque d’investissements en matière de santé mentale et le peu de mesures concrètes pour répondre à la pénurie de la main-d’œuvre sont également préoccupants », a mentionné Simon Telles, président de Force Jeunesse.
Pénurie de main-d’œuvre : c’est maintenant qu’il faut agir
Force Jeunesse est déçue de constater que peu d’actions concrètes additionnelles à la mise à jour économique n’ont été présentées dans le budget pour combler le grand manque à gagner sur le marché du travail. Nous sommes particulièrement surpris de constater l’absence de mesures pour accélérer la reconnaissance des diplômes et de l’expérience acquise à l’étranger, qui représente pourtant une façon efficace et rapide de répondre aux besoins criants dans de nombreux secteurs d’emploi. De plus, pour favoriser l’intégration et la rétention des jeunes en emploi, Force Jeunesse croit qu’il serait important de compenser financièrement les stages comportant une prestation de travail, en commençant par ceux effectués au sein de la fonction publique, de la santé et des services sociaux, ainsi qu’en éducation. Effectivement, c’est en offrant des conditions de travail intéressantes dès le stage que nous serons en mesure d’attirer et de retenir la relève en emploi.
Accès au logement : Reconstruire une offre de logements abordables
Les investissements pour la construction de logements abordables sont nettement insuffisants par rapport aux besoins des municipalités pour réagir à la surchauffe du marché immobilier et il aurait été avisé de prévoir une stratégie de long terme pour augmenter l’offre de logement. Le gouvernement aurait également intérêt à rendre plus accessibles les programmes d’aide au revenu, comme Allocation-Logement, où seules les personnes âgées de 50 ans et plus ou les familles ayant à leur charge un enfant peuvent bénéficier. Rendre accessible ce programme pour les personnes seules ayant un faible revenu permettrait à davantage de personnes de se loger dans un logement convenable, tout en réduisant leur précarité.
La santé mentale : grand mal du 21e siècle
Alors que Québec prévoit un investissement de 236,4 millions $ sur cinq ans pour renforcer les initiatives en santé mentale et rehausser les services psychosociaux, les mesures visant les jeunes qui ne sont pas aux études demeurent insuffisantes selon Force Jeunesse.
« Nous aurions souhaité voir plus de mesures concrètes pour répondre aux besoins grandissants en santé mentale, notamment en améliorant l’accès à la profession et en formant en compétences interculturelles davantage de personnes offrant des soins de psychothérapie », à ajouté M. Telles.
Financement du système de santé à long-terme
Le financement du système de santé à long terme demeure, pour Force Jeunesse, l’un des plus importants enjeux d’équité intergénérationnelle au Québec. Alors que les dépenses en santé représentent déjà 42 % du budget provincial, sans compter les mesures de soutien liées à la crise sanitaire, les dépenses continueront d’augmenter au cours des prochaines années en raison du vieillissement de la population. Bien que nous appuyions la demande du gouvernement provincial d’augmenter et de maintenir à 35 % les transferts fédéraux en santé, nous réitérons que ces derniers ne constituent pas la solution. Il est fondamental qu’une réflexion sur le financement de la santé à long terme soit entamée dès maintenant avec des experts du gouvernement en matière de finances publiques, de santé, et des professionnels du milieu, si nous voulons éviter que notre couverture de soins se retrouve un jour sur le respirateur artificiel.
Environnement: Au-delà du SPEDE
Force Jeunesse se réjouit des revenus additionnels obtenus grâce au SPEDE qui contribueront, en partie, à la bonification de 1 milliard $ du Plan de mise en œuvre 2022-2027 du Plan pour une économie verte (PEV). Si nous voulons atteindre nos cibles environnementales, il est essentiel d’exiger à la fois davantage de transparence dans la gestion du Fonds d’électrification et de changements climatiques et sur la progression du PEV et davantage d’investissements pour la mise en place de mécanismes de gouvernance climatique efficaces.
Fonds des générations : un outil à pérenniser
Force Jeunesse est heureuse que le gouvernement garde le cap sur l’exercice 2027-2028 pour l’atteinte de l’équilibre budgétaire, permettant ainsi une transition douce sans avoir à réduire les services offerts à la population. À cela, il faut reconnaître le rôle prédominant joué par le Fonds des générations (le Fonds) dans la réduction du fardeau de la dette du Québec. Nous saluons donc le maintien des versements au Fonds, même si nous croyons qu’il est temps d’en revoir les mécanismes pour qu’une partie de ces versements puisse servir à financer des projets tout aussi importants en termes d’équité intergénérationnelle, que ce soit en matière de santé, d’environnement ou d’éducation. Le Fonds est un outil qui fonctionne et qui a fait ses preuves, d’où notre demande de pérenniser le Fonds au-delà de 2025-2026.
Pour lire le mémoire prébudgétaire de Force Jeunesse, cliquez ici.
À propos de Force Jeunesse
Dans une perspective d’équité intergénérationnelle, Force Jeunesse défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques. De manière non partisane, Force Jeunesse fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles, catalyse les forces du milieu de la jeunesse et crée des espaces d’échanges pour la relève.
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SOURCE: Force Jeunesse
INFORMATIONS
Claire Launay
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direction@forcejeunesse.qc.ca
Rentrée parlementaire - Projet de loi 4 : une priorité pour la jeunesse
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15.03.2022
PROJET DE LOI 4
Rentrée parlementaire
Le projet de loi 4 : une priorité pour la jeunesse
Québec, le 15 mars 2022 – Alors que la dernière rentrée parlementaire avant les élections provinciales se profile, Force Jeunesse et le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) rappellent au ministre des Finances, Éric Girard, l’importance de procéder à l’étude détaillée du projet de loi 4 (PL4), Loi renforçant la gouvernance des sociétés d’État et modifiant d’autres dispositions législatives, d’ici la fin de la session parlementaire.
Pour Force Jeunesse, les sociétés d’État québécoises doivent être à l’image de la population. C’est pourquoi l’organisation demande qu’un siège soit réservé aux personnes issues de la diversité sur l’ensemble des conseils d’administration des sociétés d’État québécoises, au même titre que le siège réservé aux 35 ans et moins.
« Garantir un siège pour une personne de la diversité dans ces instances, c’est la façon la plus rapide et la plus efficace d’amener du changement positif en termes de représentativité de nos institutions. Quand 22,27 % de la population canadienne s’identifie comme appartenant à une minorité visible, un siège sur un conseil d’administration de 6 à 15 personnes, c’est le minimum », d’après Simon Telles, président de Force Jeunesse.
Le RJCCQ souhaite favoriser l’accès à la formation en gouvernance pour les jeunes de toutes les régions du Québec. Fort du succès du programme « Administrateurs de la relève » qui a formé depuis 2013 plus de 1000 jeunes, dont 33 % issus de la diversité, afin de les préparer à siéger sur un conseil d’administration, le RJCCQ recommande au gouvernement de réfléchir à rendre obligatoire des formations qui outillent les jeunes sur les meilleures pratiques en gouvernance et d’appuyer davantage les organismes et initiatives dédiées à la gouvernance.
« Le développement des connaissances et compétences des jeunes gens d’affaires en matière de gouvernance constitue une préoccupation de longue date pour le RJCCQ. Il y a lieu de poursuivre et de bonifier l’appui aux formations à la gouvernance des jeunes gens d’affaires, de soutenir un processus de recrutement ouvert et structuré lors des appels à candidature et d’appuyer davantage les organisations qui souhaitent avoir accès à des banques de candidatures pour renouveler leur bassin de jeunes administratrices et administrateurs. » souligne Pierre Graff, président-directeur général du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.
Force Jeunesse et le RJCCQ saluent la volonté du gouvernement de moderniser la gouvernance de 23 sociétés d’État supplémentaires, mais réitèrent l’importance d’adopter ce projet de loi avant la fin de la session parlementaire.
À propos de Force Jeunesse
Dans une perspective d’équité intergénérationnelle, Force Jeunesse défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques. De manière non partisane, Force Jeunesse fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles, catalyse les forces du milieu de la jeunesse et crée des espaces d’échanges pour la relève.
À propos du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec
Depuis 1992, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec soutient un réseau de 46 jeunes chambres de commerce et d’ailes jeunesse à travers le Québec, et porte la voix de plus de 13 000 professionnels, de cadres, de travailleurs autonomes et d’entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans dont 15 organisations issues de communautés culturelles. Le RJCCQ a comme objectif principal de soutenir et faire rayonner les jeunes gens d’affaires dans leur écosystème. www.rjccq.com
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SOURCE: Force Jeunesse
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Étienne Racine
514 923-2349
eracine@tactconseil.ca
Étude détaillée du projet de loi 14 - De meilleures conditions de travail pour les stagiaires : un outil de plus pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre
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15.02.2022
PROJET DE LOI 14
Étude détaillée du projet de loi 14
De meilleures conditions de travail pour les stagiaires : un outil de plus pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre
Québec, le 15 février 2022 – Force Jeunesse et ses partenaires, l’Union Étudiante du Québec (UEQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), réitèrent l’importance de réhausser les conditions de travail des stagiaires, à l’occasion du début de l’étude détaillée du projet de loi 14 (PL14), Loi visant à assurer la protection des stagiaires en milieu de travail.
Le Québec s’est doté de normes minimales en matière de travail et, selon Force Jeunesse, celles-ci doivent s’appliquer à toutes les personnes sur le marché du travail, y compris les stagiaires. En effet, Force Jeunesse considère que, à défaut d’intégrer les stagiaires à la Loi sur les normes du travail, ce projet de loi devrait comprendre des balises entourant la durée des stages, les heures de travail attendues par semaine, les temps de repos et le besoin d’une compensation financière minimale.
« Comment pouvons-nous justifier aujourd’hui que des dizaines de milliers de personnes travaillent gratuitement et sans encadrement quant aux heures effectuées et aux congés autorisés ? Nous saluons le pas en avant qui est fait avec le PL14, mais ne manquons pas l’occasion d’accorder aux stagiaires des conditions à la hauteur de leur contribution au marché du travail », a déclaré Simon Telles, président de Force Jeunesse.
Alors qu’un manque criant de main-d’œuvre affecte le marché de l’emploi au Québec, l’offre de revenus durant le stage constitue une mesure incitative intéressante ; la mesure mise en place pour les préposés aux bénéficiaires en est un très bon exemple. Force Jeunesse rappelle d’ailleurs que la plupart des stages universitaires réalisés entre 2018 et 2020 étaient concentrés dans des domaines comme la santé (48 %) et l’éducation (14 %), des milieux où la demande est particulièrement forte.
Force Jeunesse reconnaît que de tels changements, notamment en ce qui concerne la compensation financière, nécessitent un ajustement de la part des employeurs et suggère donc au gouvernement de mettre en place des programmes pour aider les petites et moyennes entreprises à offrir ces conditions de travail.
L’UEQ, quant à elle, rappelle l’importance des autres protections accordées aux travailleuses et travailleurs mais qui ne sont pas incluses dans la version actuelle du projet de loi :
« Des conditions à la hauteur du travail effectué par les stagiaires, c’est aussi de leur donner accès à des congés longs. Ces protections sont essentielles pour des populations en situation de vulnérabilité, notamment pour les familles accueillant un nouvel enfant, les victimes de violence conjugale et les parents vivant le deuil de leur enfant. » – Jonathan Desroches, président de l’Union étudiante du Québec.
De son côté, la FECQ considère que des conditions de stage décentes permettraient de favoriser la rétention et la diplomation.
« Peut-être que si les stagiaires bénéficiaient des mêmes conditions de travail que les personnes salariées on n’aurait pas besoin de payer les étudiant.es 1500$ par session pour s’assurer qu’ils diplôment », répète Samuel Vaillancourt, président de la FECQ, en faisant allusion au programme de bourses Perspectives Québec.
« Le manque d’information des jeunes sur leurs droits et obligations en matière de travail est un autre enjeu qui nous préoccupe. Si la loi crée un régime distinct pour les stagiaires, les personnes à l’emploi doivent savoir à quel régime elles sont assujetties pour pouvoir exercer leurs droits de protection de façon éclairée », a conclu Simon Telles.
À propos de Force Jeunesse
Dans une perspective d’équité intergénérationnelle, Force Jeunesse défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques. De manière non partisane, Force Jeunesse fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles, catalyse les forces du milieu de la jeunesse et crée des espaces d’échanges pour la relève.
À propos de la FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts
À propos de l’UEQ
L’Union étudiante du Québec (UEQ) a pour mission de défendre les droits et intérêts de la communauté étudiante universitaire, de ses associations membres et de leurs membres, en promouvant, protégeant et améliorant la condition étudiante et la condition des communautés locales et internationales. Elle compte plus de 91 000 membres universitaires à travers le Québec.
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SOURCE: Force Jeunesse
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Dépôt du projet de loi pour les stagiaires : Un pas vers l'avant pour les conditions de stage
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02.12.2021
PROJET DE LOI 14
Dépôt du projet de loi pour les stagiaires : Un pas vers l'avant pour les conditions de stage
Québec, le 2 décembre 2021 – Trois ans après les mobilisations de la campagne Stagiaires en solde, le ministre du Travail, Jean Boulet, a finalement déposé le projet de loi 14, Loi visant à assurer la protection des stagiaires en milieu de travail. La Fédération étudiante du Québec (FECQ), l’Union étudiante du Québec (UEQ) et Force Jeunesse saluent cette étape essentielle à la bonification des conditions de stage. Cependant, les trois regroupements continueront de travailler pour que certains éléments manquants soient ajoutés à la loi.
Une première pour les stagiaires
Depuis le début des mobilisations, les regroupements jeunesses demandent un projet de loi garantissant des protections quant au harcèlement, aux violences sexuelles, aux absences longue durée ainsi qu’aux congés sociaux. Les trois organisations reçoivent donc favorablement le projet de loi aujourd’hui, puisque maintes de leurs demandes ont été écoutées, notamment quant au harcèlement psychologique et sexuel et aux congés sociaux :
- Le droit aux congés fériés;
- Le droit aux congés de 5 jours pour la naissance ou l’adoption d’un enfant, pour le décès d’un proche;
- Le droit à un milieu de stage exempt de harcèlement psychologique et sexuel;
- Le droit à un recours en cas de pratiques interdites;
- Etc.
« Ce projet de loi offre pour une première fois aux stagiaires, des protections acquises depuis près de 20 ans chez les travailleurs et les travailleuses, affirme Samuel Vaillancourt, président de la FECQ. Ces protections quant aux abus potentiels tombent à point alors qu’on voit dans les médias une recrudescence de situations de violences à caractère sexuel en Enseignement supérieur ».
« Nous accueillons très favorablement le projet de loi 14, qui représente une avancée importante pour de nombreux jeunes entrant sur le marché du travail. Il faudra désormais s’assurer que les protections prévues par la loi s’appliquent au plus grand nombre de lieux de stage », rappelle Simon Telles, président de Force Jeunesse.
Les congés longue durée : grands oubliés du projet de loi
Les trois organisations s’entendent cependant sur le fait que les grands oubliés du projet de loi sont les congés longue durée, dont les congés parentaux, de maternité et de paternité. Sans ces dispositions, les stagiaires devant s’absenter pour une durée prolongée pourraient voir leur parcours scolaire et leur accès à la profession compromis. Il est nécessaire de soulever que l’absence de telles dispositions affectera disproportionnellement les femmes, qui voient déjà leurs conditions de stage moins avantageuses que celles des domaines à prédominance masculine.
« Le projet de loi offre un filet légal aux stagiaires qui étaient autrefois oubliés. Avec l’ajout des congés de longue durée, nous souhaitons que le projet de loi soit adopté avant la fin de la présente session parlementaire de l’Assemblée nationale », selon Samuel Poitras, président de l’Union étudiante du Québec.
Les trois organisations poursuivront le dialogue avec le ministre Boulet afin de s’assurer que le projet de loi soit bonifié en ce sens.
À propos de Force Jeunesse
Dans une perspective d’équité intergénérationnelle, Force Jeunesse défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques. De manière non partisane, Force Jeunesse fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles, catalyse les forces du milieu de la jeunesse et crée des espaces d’échanges pour la relève.
À propos de la FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts
À propos de l’UEQ
L’Union étudiante du Québec (UEQ) a pour mission de défendre les droits et intérêts de la communauté étudiante universitaire, de ses associations membres et de leurs membres, en promouvant, protégeant et améliorant la condition étudiante et la condition des communautés locales et internationales. Elle compte plus de 91 000 membres universitaires à travers le Québec.
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SOURCE: Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
INFORMATIONS
Claudie Lévesque, vice-présidente et attachée de presse (FECQ)
(514) 554-0576
vpresidence@fecq.org
Alexandre Ducharme, attaché politique (UEQ)
514 497-2602
politique@unionetudiante.ca
Claire Launay, Directrice générale (Force Jeunesse)
(514) 384-8666
direction@forcejeunesse.qc.ca
Mise à jour économique: la tendance se maintient
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26.11.2021
MISE À JOUR BUDGÉTAIRE PROVINCIALE 2021
La tendance se maintient
Montréal, le 26 novembre 2021 – À la suite de la mise à jour budgétaire du gouvernement du Québec, Force Jeunesse souhaite rappeler ses principales recommandations issues de ses priorités annuelles.
« Manifestement, peu de mesures proposées par la jeunesse québécoise ont été considérées dans la mise à jour budgétaire, a mentionné Simon Telles, président de Force Jeunesse. En ces temps de pénurie de main-d’œuvre, il est primordial que les mesures de rétention des travailleurs et travailleuses ne soient pas mises en place au détriment des jeunes. Nous espérons que le budget 2022-2023 prendra en compte les intérêts de la jeunesse québécoise sur le marché du travail, mais également en matière d’équité intergénérationnelle dans les finances publiques, d’environnement et de logement. »
Le Fonds des générations : à surveiller
Néanmoins, Force Jeunesse se réjouit que le Fonds des générations (« le Fonds ») demeure un outil de choix dans la stratégie du gouvernement quant à la gestion de la dette du Québec. Rappelons que Force Jeunesse a milité activement pour la création du Fonds afin d’assurer l’équité intergénérationnelle en matière de finances publiques et c’est dans cette perspective que nous surveillerons de près l’ouverture de la loi. Nous espérons notamment que des consultations ciblées seront organisées en amont des travaux parlementaires pour que la révision de la loi desserve au mieux les générations futures.
Financement de la santé : voir au-delà des transferts canadiens en santé
En matière de santé, un des plus grands risques d’équité intergénérationnelle pour notre génération est celui du financement du système à long terme. C’est pourquoi Force Jeunesse appuie la demande du gouvernement d’augmenter à 35 % les transferts fédéraux en santé, mais rappelle, comme l’indique notre recherche, que ce n’est pas une solution à guichet unique pour assurer la pérennité du système de soins. Si nous voulons nous assurer que toutes les générations puissent bénéficier de traitements appropriés, le Québec doit entamer une réflexion nationale sur le financement de la santé à long terme dès maintenant.
Santé mentale : des solutions toujours manquantes
Selon Statistique Canada, 50,1% des jeunes entre 18-34 ans ont rapporté avoir une santé mentale actuelle moins bonne maintenant qu’avant la pandémie, alors que le taux est de 38,6% pour la population générale de 12 ans et plus. Des mesures supplémentaires en ce sens auraient été les bienvenues.
Logement : répondre aux besoins du marché rapidement
Tel que mentionné en mai dernier, Force Jeunesse se réjouit de la bonification du programme Allocation-Logement. Toutefois, nous aurions collectivement intérêt à en augmenter et élargir l’accès pour les jeunes ménages à faible revenu sans enfants. Il est indispensable de penser à des mécanismes pérennes qui assurent une augmentation du nombre de logements locatifs dans nos villes à moyen et long terme. Si nous voulons réduire la hausse des prix et garantir l’accès à des logements abordables, la construction de logements sociaux, communautaires et privés doit effectivement répondre aux besoins du marché.
Marché du travail : créer des conditions gagnantes pour la rétention
Force Jeunesse applaudit l’introduction d’incitatifs financiers substantiels pour augmenter la diplomation au collégial et à l’université dans les disciplines conduisant à des secteurs d’activité prioritaires aux prises avec un déficit important de main-d’œuvre. Cela dit, il demeure important de porter une attention particulière aux conditions de travail dans ces secteurs, qui constituent un facteur de rétention majeur.
En ce sens, Force Jeunesse réitère que la jeunesse demeure en attente d’un projet de loi visant à assurer des protections légales pour les stagiaires. De telles protections créeraient des conditions favorables à l’entrée sur le marché du travail de nombreux jeunes.
Suite à la réforme du Programme de l’Expérience Québécoise (PEQ), il est plus difficile de retenir les étudiants étrangers au Québec par rapport à d’autres provinces comme l’Ontario; il est donc nécessaire de mettre en place des mesures leur permettant d’intégrer le marché du travail de façon durable.
Environnement : aucune mesure additionnelle
Force Jeunesse est déçue que l’environnement soit toujours négligé dans le budget du Québec alors que le gouvernement était pourtant bien représenté à la COP26. La crise climatique n’a jamais été plus urgente et nous nous devons de faire plus en matière environnementale, et ce, de manière transversale. Par exemple, des crédits d’impôt ou des incitatifs financiers pourraient être offerts aux entreprises respectant des critères de développement durable et qui agissent en ce sens. L’environnement demeure une priorité pour notre génération, qui subira les contrecoups de notre inaction, et il faut que des solutions concrètes et créatives soient mises de l’avant. Le gouvernement aurait d’ailleurs intérêt à diminuer le plafond de la bourse carbone pour permettre au Québec d’atteindre ses cibles.
À propos de Force Jeunesse
Dans une perspective d’équité intergénérationnelle, Force Jeunesse défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques. De manière non partisane, Force Jeunesse fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles, catalyse les forces du milieu de la jeunesse et crée des espaces d’échanges pour la relève.
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Contact : Claire Launay, Directrice générale Force Jeunesse, direction@forcejeunesse.qc.ca, 438-825-2210
Source : Force Jeunesse
Rencontres Action Jeunesse: la jeunesse fait valoir ses priorités pour la prochaine élection provinciale
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22.11.2021
RENCONTRES ACTION JEUNESSE
Rencontres Action Jeunesse: la jeunesse fait valoir ses priorités pour la prochaine élection provinciale

Québec, le 22 novembre 2021 – Force Jeunesse donne aujourd’hui le coup d’envoi de la cinquième édition des Rencontres Actions Jeunesse (RAJ) qui se déroulera sur la colline parlementaire de Québec jusqu’au 24 novembre prochain. Il s’agit du plus important événement de représentations politiques chez les 18-35 ans, qui réunit sur place une trentaine d’organisations jeunesse œuvrant dans des secteurs variés. Les groupes participants iront ainsi à la rencontre de membres de l’Assemblée nationale, de ministres et de titulaires de charge publique, pour présenter leurs priorités en cette année préélectorale.
Parmi les enjeux traités au cours des RAJ, il sera notamment question de logement et d’accès à la propriété, de santé psychologique, d’éducation, de l’implication des jeunes dans l’élaboration des politiques publiques, d’encadrement du télétravail et du droit à la déconnexion.
« Événement à succès depuis maintenant 5 ans, les RAJ sont d’autant plus nécessaires cette année, alors que la pandémie a profondément transformé plusieurs aspects de la vie des jeunes. Une situation qui renforce leur motivation à partager leurs préoccupations auprès des différentes formations politiques en prévision des prochaines élections », a mentionné Simon Telles, président de Force Jeunesse. « L’édition de cette année présente également l’occasion de stimuler les échanges et de raviver en personne la collaboration entre le politique et la jeunesse québécoise, après une année et demie plus difficile en raison de la crise ».
Essentiellement, les RAJ visent à perfectionner les connaissances des jeunes quant au fonctionnement de nos institutions démocratiques et les rouages parlementaires. Au cours des dernières années, les RAJ ont mené à des réalisations concrètes, telles que le financement de projets porteurs pour la communauté, à des interpellations de ministres à l’Assemblée nationale sur des enjeux touchant les jeunes et à l’établissement de relations durables entre des élus et groupes jeunes.
Programmation diversifiée : différents forums d’échanges avec les élus
En plus de la traditionnelle semaine de rencontres avec les élus, un programme de formation s’étalant sur plusieurs mois et chapeauté par Force Jeunesse en collaboration avec TACT Intelligence conseil est également offert aux organisations participantes pour les accompagner dans la préparation et la conduite de leurs revendications.
Au cours de ces trois jours d’événements, plusieurs activités sont prévues en marge des rencontres politiques, dont un panel de discussion avec Éric Caire, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels, un panel d’experts en direct de la période de questions ainsi qu’un cocktail en présence d’élus, de titulaires de charges publiques et des organisations participantes.
Liste des organisations participantes
- Aile Jeunesse du Chantier de l’économie sociale
- Association des étudiants aux cycles supérieurs de HEC Montréal (AECSHEC)
- Citoyenneté Jeunesse
- Collectif “Nous”
- Comité jeunesse de l’Ordre des infirmières et infirmiers de Montréal/Laval
- Confédération des Associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL)
- Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie au Québec (CRÉIQ)
- Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ)
- Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM)
- Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
- Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ)
- Forum de la relève étudiante pour la santé au Québec (FRESQUE)
- Forum jeunesse de l’île de Montréal
- Hoodstock
- Jeune Barreau de Montréal
- Jeune Barreau de Québec
- Jeune chambre de commerce de Montréal
- Le Québec c’est nous aussi
- Les 3 sex
- Qarjuit Youth Council
- Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ)
- Regroupement étudiant de maîtrise, diplôme et doctorat de l’Université de Sherbrooke (REMDUS)
- Union étudiante du Québec (UEQ)
- Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE)
À propos des Rencontres Action Jeunesse
Les Rencontres Action Jeunesse (RAJ) sont une initiative de participation citoyenne née d’un partenariat entre le Secrétariat à la jeunesse et Force Jeunesse, permettant aux jeunes de sensibiliser les décideurs publics québécois aux enjeux qui les concernent. Chaque année, une trentaine d’associations œuvrant dans des secteurs variés se présentent sur la colline parlementaire dans le cadre des RAJ afin de partager leurs préoccupations et projets avec différents décideurs publics.
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Dans une perspective d’équité intergénérationnelle, Force Jeunesse défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques. De manière non partisane, Force Jeunesse fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles, catalyse les forces du milieu de la jeunesse et crée des espaces d’échanges pour la relève.
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RSVP et entrevues :
Étienne Racine
Cellulaire : 514 923-2349
Source : Force Jeunesse
Dépôt du projet de loi 4 modifiant la Loi sur la gouvernance des sociétés d'État: Une avancée importante pour la jeunesse du Québec
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26.10.2021
DÉPÔT DU PROJET DE LOI 4
Dépôt du projet de loi 4 modifiant la Loi sur la gouvernance des sociétés d'État: une avancée importante pour la jeunesse du Québec
Montréal, Le 26 octobre 2021 – Force Jeunesse accueille favorablement le projet de loi déposé par le ministre des Finances, Éric Girard, qui vient à nouveau moderniser la gouvernance des sociétés d’État québécoises. Force Jeunesse avait d’ailleurs joué un rôle de premier plan afin de favoriser la présence des jeunes aux conseils d’administration de ces sociétés en 2016. C’est pourquoi elle se réjouit que 23 sociétés d’États supplémentaires soient maintenant assujetties à cette loi.
« Avec ce projet de loi, le gouvernement reconnaît la compétence des jeunes sur de nombreux enjeux et leur donne l’opportunité d’en faire profiter plus d’une vingtaine d’institutions additionnelles qui ont un impact majeur au Québec », s’est réjoui Simon Telles, président de Force Jeunesse.
D’après un rapport du Secrétariat à la jeunesse publié au printemps dernier, l’âge moyen des membres des Conseils d’administration sur les sociétés d’État était de 56,7 ans en 2018, avec seulement 4 % d’administratrices et administrateurs âgés de 35 ans et moins. Force Jeunesse, qui défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques, voit donc dans ce projet de loi une avancée importante pour assurer davantage de représentativité dans ces sphères décisionnelles.
Il importe maintenant de s’assurer que l’accès à ces lieux de décision soit ouvert aux jeunes de tous les horizons, notamment en garantissant une transparence dans le processus de sélection des futurs jeunes administratrices et administrateurs, tout en s’assurant d’une réelle diversité des candidatures étudiées et retenues. Une offre de formation accessible à un plus grand nombre de futurs administrateurs publics fait également partie des solutions que propose Force Jeunesse à cet effet.
« Les jeunes ont des idées et des solutions pertinentes à apporter aux tables de décisions, mais il est important que la relève, dans toute sa diversité, dispose des meilleurs outils pour contribuer de manière efficace à ces institutions. La prochaine étape est donc de rendre plus accessible la formation de nouvelles administratrices et administrateurs », a ajouté Simon Telles.
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Dans une perspective d’équité intergénérationnelle, Force Jeunesse défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques. De manière non partisane, Force Jeunesse fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles, catalyse les forces du milieu de la jeunesse et crée des espaces d’échanges pour la relève.
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Source : Force Jeunesse
Appel à candidatures: Trésorerie
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21.10.2021
POSTE À COMBLER
Appel à candidatures : Trésorerie

Tu souhaites rejoindre une équipe motivée et passionnée d’affaires publiques, qui défend l’équité intergénérationnelle au Québec? Force Jeunesse est à la recherche d’une personne pouvant combler le poste de la vice-présidence à la trésorerie, et ainsi rejoindre le Conseil d’Administration!
Poste : Vice-présidence à la trésorerie
Type : Bénévole
Date d’entrée en poste : dès que possible
Date limite de dépôt des candidatures : 3 novembre 2021
Responsabilités
La personne à la Vice-présidence à la trésorerie:
- planifie l’année financière de Force Jeunesse et établit à cette fin son budget annuel.
- veille à l’équilibre de ce budget au cours de l’année, et voit à la tenue des états financiers, des livres comptables de l’organisme ainsi qu’aux affaires financières courantes de l’organisme.
- soumet au Conseil d’administration les états des revenus et dépenses de l’organisme et rend compte de sa situation financière.
À propos de Force Jeunesse
Dans une perspective d’équité intergénérationnelle, Force Jeunesse défend les droits et les intérêts de la jeunesse du Québec dans l’élaboration des politiques publiques. De manière non partisane, Force Jeunesse fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles, catalyse les forces du milieu de la jeunesse et crée des espaces d’échanges pour la relève.
Les candidatures seront reçues jusqu’au 3 novembre 2021 à midi. Veuillez transmettre votre CV et votre lettre de présentation en un seul et unique fichier PDF sous le format NOM_PRENOM.pdf à direction@forcejeunesse.qc.ca.